A la lumière de la psychanalyse et de l'anthropologie, V.-L. Trernblay s'interroge sur la pérennité de l'image de la sorcière dans les contes de fées: celle-ci représente une création patriarcale, liée à la manifestation de pulsions antimaternelles et antiféminines et à la peur inconsciente des femmes, notamment de leur aspiration au pouvoir; de leur appétit sexuel et de leur capacité d'enfanter.